Yannick Nézet-Séguin, chef, Suzanne Taffot, soprano, Eric Owens, baryton-basse
20 mai 2022
Le réconfort de la voix humaine est porté à son apogée avec Un requiem allemand de Brahms. Yannick Nézet-Séguin dirige l’Orchestre Métropolitain et le Chœur Métropolitain dans cette pièce qui porte un regard à la fois serein et bouleversant sur l’inéluctabilité de la mort. En s’appropriant le passage vers l’autre monde, le compositeur en fait une célébration de la vie.
Choisissant de mettre en musique des extraits de l’Écriture sainte traitant de la douleur des vivants devant la mort, de la consolation et de l’espérance de la rédemption, plutôt que le texte du requiem traditionnel, sorte de prière au défunt, Brahms a soigneusement choisi des paroles qui évoquent plutôt la douleur des vivants devant la mort, la consolation et l’espérance de la rédemption.
Appuyé par le chœur et les solistes, le déroulement dramatique inédit rappellent l’effectif des oratorios. Telle une cantate funèbre de grandes dimensions enveloppée d’une vision humaniste et sacrée, Un requiem allemand est unique en son genre et réalise l’étonnante prophétie de Schumann.