Les Chemins du Concerto

Tous les chemins ne sont pas faits pour se croiser. Il y a des parallèles à faire avec les rails de chemin de
fer. Les trains se méfient autant des intersections que des collisions. À l’inverse, sans intersections, les
musiciens vont droit dans le mur. La musique ne peut exister qu’à la croisée de chemins où l’on prend le
temps de regarder, d’écouter puis de traverser pour se rejoindre. C’est ce qu’a fait Marie-Josée Simard
en croisant le fer et le bois de son talent avec celui d’artistes qu’elle a séduits aux intersections de sa
trajectoire. La musique est un site de rencontres constellé d’étoiles.
Celle de Marie-Josée Simard et François Bourassa était écrite dans le ciel. Avancer de concert sur une
route pavée d’émotions, mus par l’envie commune d’aborder le concerto pour lui redonner des couleurs,
notamment celles des percussions.