Avec son plus récent enregistrement, Origami, la pianiste Louise Bessette dévoile des pages choisies du journal musical du compositeur montréalais Anthony Rozankovic. Cette musique « origamique », ses « sculptures de portées », Rozankovic leur a donné en alternance, une forme dissonante, syncopée, consonante, lyrique ou chaotique, comme l’écrit le cinéaste Carl Leblanc, auteur des notes de programme de l’album.
11 des 16 pièces d’Origami ont pour origine des musiques de film où le compositeur s’est fait narrateur d’une émotion toujours forte : du sort des migrants (Errance) à la fabrication d’un carnet de vœux sous la forme d’un « bouquet de papier » à Auschwitz (Origami). Parmi les autres pièces se trouvent quatre œuvres de concert dont l’étonnante Mosaïque thérianthropique et La Jungle jongle composée pour Louise Bessette.